Nous avons tous des peurs de la vie quotidienne que nous refusons d’admettre.

J’ai peur du silence, j’ai peur d’être oublié.

Cela fait longtemps que j’ai admis tout ça mais comme tous, je ne travaillais pas à régler ces problèmes intérieurs. Hors, l’oublie, je crois que mon voyage en lui-même est l’épreuve car a mon retour, je serai soit un illustre inconnu, soit à nouveau membre de mon clan.

Le silence, je me suis mis à l’affronter réellement hier.

Mon rapport avec le silence a toujours été la musique, rassurante et connue. J’ai décidé de l’éteindre, de simplement marcher et d’entendre le monde extérieur. J’ai continué aussi pour mon voyage en montagne d’aujourd’hui.

Et oui, c’est ce que j’ai fait, j’ai monté Glen Nevis, le plus haut sommet du royaume Uni. 2 kilomètre de hauteur, je n’ai pu me rendre jusqu’au pic car les conditions de temps et de lumière coupaient sur les possibilités. Je me suis quand même rendue à 1.3 km de hauteur en suivant les sentiers.

J’ai adoré retrouver le son de la rivière, de l’eau qui coulait dans des digues créer par l’érosion. Je me suis rendu jusqu’aux neiges éternelles, sur le plateau entourant le dernier pic rocheux. Ce fut la limite a mon exploration, me donnant l’occasion de me nourrir (fromage + pain + eau = un repas de gn) et de prendre une lampée du scotch qui me suit partout, surtout car je n’ai nulle part ou le ranger. Ironiquement, j’ai découvert que c’est une cuvé Glen Nevis 10 ans…j’en prends une gorgée, remercie les dieux de m’avoir accordé le fait que les vents ne soient pas meurtrier et que la pluie soit modéré (il a plus 6 fois en 5h) par rapport a son habitude.

Je suis redescendu, ne voulant pas quitter l’endroit malgré le froid qui mordait mes doigts.

C’est donc, sur une note de zen que je vous laisse ce message.