Mardi passé, ayant congé, je me suis activé, poussé, bref j’ai décidé de faire autre chose que de regarder passer les minutes passé. J’ai pris le vélo commun et suis partie voir un monument dont j’anticipais la visite, sans trop en parler, depuis que j’ai découvert son existence.
L’Europe est fascinante, son histoire est remplie d’une volonté de changer le décor, de laisser des traces du passé, ce que l’Amérique pré plague blanche n’as pas, du moins pas au même niveau. L’endroit cible de mon voyagement est le Balnuaran of Clava, un Cairn.
vous me direz, mais qu’est-ce qu’un Cairn, et répondrai surement de façon désobligeante : une tombe néolithique.
Avant de vous parler de l’endroit en lui-même, je crois que mon épopée vaut la peine d’être mentionné car, le plus important du voyage n’est pas la destination mais le voyage en lui-même. J’ai pris le vélo commun de l’hostel et ai décidé de suivre les pistes cyclables, curieux de voir ce qui a été emménagé pour ceux qui n’ont aucun moteurs dans les pédales.
Je descends la vallée avec le vélo (weeeeeeeeeeeeeeeee) pour me rendre en plein milieux de celle-ci. Je suis le chemin, un rang de campagne en terre…après un 15 minutes j’arrive à un endroit recouvert d’arbre et découvre le Cairn.
Un Cairn est une tombe néolithique composé de petites chambres en pierres, non sculpté mais en amoncèlement.
Il fait soleil, aucun nuage à l’horizon, la seule ombre n’est celle des arbres centenaires placé par les anciens seigneurs de l’endroit, à l’ère victorienne. Je marche parmi celle-ci, le Cairn est vide d’homme mais pas d’esprit. 2 messager me rappel l’endroit ou je suis. Ces deux messagers, deux corbeaux en pleins combats m’on suivi du regard tout le long de mon moment en ces terres appartenant aux morts.
Leurs cris servaient d’avertissement, leur silhouette noire, de menace. Rappelons nous que les corbeaux sont l’augure des dieux, Odin en avait, de même pour les fées et plusieurs divinités dont je ne crois pas nécessaire de vous lister en ce moment. Le chemin est rocailleux, racineux et terreux. Dur de se dire que cet endroit a temps de signification humaine alors que c’est la nature qui l’a en son contrôle. Un rappel que nous avons été ses enfant avant de devenir son ennemie.
Je fais mon tour et prend une mémoire photographique de l’endroit. Lorsque quelques passant rentrent dans le sanctuaire, je décide de méditer quelques peu sur le silence des corbeaux et sur ma prière aux dieux et aux morts, leur mentionnant comment je crois encore que nous sommes dans le tort et eux dans le vraie. Un monument millénaire raconte tellement plus que nos tas de bois et de fleurs.
Je décide de quitter au moment ou je vois un autobus se stationner dans l’endroit a cet effet, surtout lorsque j’ai entendue l’accent français (dont j’ai fait une overdose avec 40 francophone en même temps dans l’hostel).
En lisant les panneaux, il y a mention qu’il y a un autre cairn, à 2 minutes de vélo. Je m’y rends. L’endroit est un carré entre les champs. Je prends le passage, y rencontrant l’un des fermiers en chemins, celui-ci revenant de la pêche et ayant une bonne humeur flagrante et transmise sur la mienne en quelques secondes.
trees and grave by ~hysk on deviantART
Cet a cette seconde que je me suis ouvert les yeux et j’ai vue les splendeurs autour de moi, les moutons qui bêlent, la rivière qui coule, le vent et le soleil en contact avec mes peau….et me pied dans la tourbe…dans la tourbe! Ce type d’herbe moelleux, ou tu as l’impression de t’enfoncer a chaque pas.
Ce fut l’hystérie, un bonheur des petites choses de la vie, un hommage aux morts et à la vie dans un rire d’enfant sortant de cette tête parfois blasée et souvent morne.
Je suis resté jusqu’à ce que les français m’ait suivis.
J’ai continué ma route, en revenant près du pont, j’ai décidé de tenter ma chance en prenant un autre chemin et me suis rendue sur une route passant sous l’une des arches de celui-ci.
Quelques photos, un autre petit bonheur.
J’ai repris mon chemin, descendue les côtes, traversant la pente d’un village en une fraction du temps.
Le paysage était de petites maisons, de soleil, de vent et la mer tout au fond. Je ne sais pas trop comment j’ai réussi mon coup mais je me suis retrouvé a marcher avec mon vélo au bord de l’autoroute pour me retrouver sur ce qui s’appel la Moray Firth, le lagon près d’Inverness.
Je me suis assis au bord de la route près de l’eau et suis resté dans mon émerveillement de la vue.
Je suis retourné en passant par d’autres villages, tous plus perdu que les autres.
Je suis retourné pour me reposer et écouter des films le reste de ma soirée.
Le lendemain j’ai voulue aller voir l’ile noire, la Black Isle. Malheureusement, le froid de la journée avant m’a rendue un peu malade alors je suis retournée après avoir a peine passé le pont reliant Inverness et la presqu’ile. C’est foutuement venteux, j’suis sur d’être passé a 2 doigt de m’envoler 2 fois au moins!
5 commentaires:
Tu a réussi a me transmettre ton émerveillement dans ta description ^^
Et le pont, se serais pas un aqueduc romain?
je ne sais absolument pas, c'est encore fonctionnel....
je serais tenté de dire non, les romains ne se sont jamais rendue dans les highlands pour s'y installer. Ils sont resté de l'autre coté du mur d'Hadrian, en Angleterre.
Ouais ta raison, donc sa doit être victorien alors? parce que modernement, les architecte aurais pas fait sa en pleine campagne.
Je te dirais que le pont d'Avigon est très vieux mais encore fonctionnel ;p c'est pas une question d'age mais de solidités ^^ Bref, c'est du top qualiter comparer a nos pont ici xD
Belle excurtion en t-k bonne fin de semaine!
Le pont d'Avignon fonctionnel? À ce que je sache, il ne l'a jamais été, non (puisqu'il s'effondrait toujours)? À part pour les touristes qui y mettent les pieds, je vois pas trop en quoi il est fonctionnel! :P
c comme Berlin, ya pu rien d'original la bas, juste des copie, cheap quand t'es dans l'ancienne partie sovietique.
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