Ya pas grand chose à dire, je pense encore à lui, cette Tune, me fait penser un peu à ce que passe par mes pensées des fois, surtout la première strophe.
À savoir s'il est toujours parmi nous, à nous surveiller, à nous encourager.
J'aimerais me dire que chaque fois que j'ai pensée être seul dans mon voyage, il avait la main sur mon épaule pour me rappeler qu'il comprend, qu'il est la.
Je ne sais pas pour vous (qui n'avez pas de lien de sang/famille avec moi) si chaque fois que quelqu'un passe de l'autre coté, les membres restant se mentionnent comment il est probable qu'il reste autour d'une personne en particulier.
Ma tante avait peur que sa mère, reste près d'elle. Mon grand père serait mon coloc de chambre, à la maison familiale.
Que devons nous croire. Est-ce notre façon de rejeter la mort, nous qui avons passé dans un mode laïque. Est-ce une des dernière pensée païenne qui à survécu à la mort du christianisme, ou si vous préférez, à l'agonie de celui-ci en notre terre natale?
Le mort passe dans un monde meilleure mais peut toujours être accessible en passant sous un pont, en voguant sur l'ile d'Awn, en restant éveillé la nuit de la toussaint, autrefois appelé Samhain par nos cousins anglo-saxons?
J’aime l'idée de pouvoir juste parler à voix haute pour me faire entendre, de penser à la personne et m'exprimer. Mais je n'y arrive pas, prisonnier des rituels de notre existence. J’ai besoin d'une tombe, besoin d'une urne, besoin d'un symbole.
Je ne crois pas que je pourrai comme les Tuatha de Danam (fils de Dana, les divinités celte les plus reconnus, ayant combattu les fomors (si vous voulez les connaitre, ouvrez un livre de mythologie grecque, titans contre dieux, excepté plus accessible) et simplement rentrer dans le cairn pour retrouver mon père, une main sur son livre et l'autre en train de caresser un chat sur un divan en ayant la tv dans une pause commerciale de Stargate : Sg1.
L'idée est cocasse mais improbable dans notre société, notre pensée ne peux plus concevoir la mort comme un déménagement à Brossard.
Avons-nous une conception athée? Chrétienne? celte-prechristianisme?
Je trouve étrange notre peuple et toutes nos contradictions. Les européens et les américains ne nous comprennent pas.
Nous ne nous donnons même pas le droit à un after life, un Hell, Un valhalla, une île d'Awn, un fleuve, un paradis, un enfer. Non, nous restons à nous occuper de celui qui a été le plus près de nous. Quand est le repos éternel? Ou est-ce que nous nous divisons? L'âme qui se libère, l'esprit qui reste a hanté le monde et le corps qui pourrit?
Les athées me maudissent surement en brandissant leurs images d’Andy Warhol en ce moment, mais ils lancent mal.
Devrions-nous régresser dans nos rituels de mortification? J’ai en horreur de voir un corps plastifié et je me sens mal devant un bol de poudre. Je préfère le deuxième, c'est même ce que je préconise pour ma carcasse, quand elle en aura besoin dans quelques décennies.
Ou sont les drakkars, ou sont les bijoux qui nous accompagnent dans notre trépas? Que ce passe-t-il si en effet on se retrouve au Valhalla sans arme, on fait rire de nous par des gros Scandinave en train de manger du porc ad vitam aeternam?
Je suis pour un retour à la ritualisation de la mort. Cessons de pleurer, pliez son épée, donnez lui son bouclier ébréché, poussez le navire et laissez le affronter les flots.
La mort ne fait plus de sens, je trouve cela désastreux. On ne regarde pas le futur en se disant : dans l'autre monde, je veux ma place avec mes guerriers fiers. Non, on regarde à sa retraite, a dépenser son argent et voir le plus de choses avant sa mort.
Ben merde, mon père n’a pas vraiment eu sa retraite.
JE dis qu'il la vie en haut, en bas, à droite ou à gauche. Pas là, là, là-bas, quelque part. Clairement il n'avait pas la même vision de moi, lui qui m'a souvent surnommé Lancelot, à la blague.
La mort ne se doit pas d'être triste, elle se doit d'être glorieuse.
Glorieux comme quelqu'un qui brave l’hiver avec le vol de la valkyrie dans les oreilles
Glorieux comme 1812 qui joue a tu tête, un million d'orchestre, des vagues qui se percutent contre le roc et le vent qui tournoie.
Bon j'arrête le fantasme de musique et vous laisse avec la tune que je voulais placer à la base.
Flogging Molly - The Likes Of You Again Lyrics
Here's to you, I sing for my daddy-o
As I lay him down to sleep
It's been so long, since I lost my daddy-o
Hope he's watchin' over me
Wednesday night is mornin' now
As I'm walkin' in the rain
The birds are screaming in my ear
Drivin' me insane
Half the clouds are empty
So the sun burst through the sky
The puddles show reflection
Of a face about to die
Just around the corner, I was goin' round the bend
I ran into a staggerin' fool
Who said he knew my name
He poured himself a whiskey
And his face began to glow
Two men without an answer
Like a dog without a bone
Bringin' in the new year
As the bells began to ring
Fats is in the corner, she's just about to sing
Time to get another, before the final shout
You should have heard them roarin'
When they dragged the bugger out
And we'll never see the likes of you again
Jimbo came from slummin' town
A cold and dreary place
To summerland he found himself
The sun shun on his face
Met a girl called Minnie Pearl
Swore she'd always be his girl
Happy ever after, till the tide ran out again
Pour me all your sorrows
And I'll drink till you are dry
I'll love you in the mornin'
Christ, I'll love ya till you die
I'll never leave so never grieve
I'll be back before ya know
But Jimbo fell into a well
And never rambled home
Carried all his troubles in an unforgivin' bag
Back and forth through painted brick
The colours all seemed bland
I've traveled all these years, he said
To only get this far, so he crossed the street
Found a seat, his home is now a bar
And we'll never see the likes of you again
There must be more to life, than this poxie life
All the agro, all the pain
So he disappeared into his final beer
But the glass was empty, once again, again, again
Woke up in an awful state
Dreamt I was at Peter's Gate
Beggin' for his mercy
And the crimes that were at hand
He told me he was much amused
To see this life I had abused
Best be on your way, but have a swig before you go
So I'm bringing in the New Year
As the bells began to ring
Fat's in the corner, she's just about to sing
Time to get another, before the final shout
You should have heard them roarin'
When they dragged the bugger out
And we'll never see the likes of you again
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