Je parle bien sur de l’eau de vie, le whisky.
Dans les deux derniers jours, j’ai passé des heures et des heures dans des autobus inter villages pour visiter quelques distilleries de la région. Sachant qu’Aberdeenshire est réputé pour sa tonne de distillerie.
Je devais en visité 2 le première jour mais puisque j’ai manqué mon autobus de 2 minute (ARGGGG) j’ai du attendre 1h pour finalement, manquer bus par bus. Je pourrais vous faire un texte de 3h, mais j’ai pas l’impression que ce serait pertinent de vous mentionner chaque seconde.
Le premier bus devant me mener à Elgin, le premier village, abrite la distillerie du nom de Glen Moray (vallée de Moray).
Une distillerie datant de 1897 ayant comme gérant (et guide touristique) un homme qui semble manquer de vision poétique du scotch.
Il faut savoir qu’il y a plusieurs incertitude dans le scotch, c’est un gros jeu de hasard qui peux durer 12 ans avant de savoir si ca vaut la peine. L’eau, le type de distilleuse, la sorte de feu, ya rien de clair.
La visite fut intéressante, entouré d’un vieux couple de retraité et deux gars un peu perdue.
Comme toute bonne distillerie, le tout se termine au bord d’un dram de scotch, puis d’un deuxième, puis d’un troisième non dilué à l’eau. Le dernier fut le plus impressionnant car les scotchs sont déjà dilués entre le cask et la bouteille.
Qu’est-ce qu’un cask? C’est le terme exact pour un baril en bois recevant un bourbon, vin ou whisky pour la maturation. Et oui, tout n’est pas en métal. L’industrie, quoique milers aux ordinateurs, conservent une part de leur origine car la maturation se fait par le bois, fais artisanalement.
Le scotch est composé de Yeast, de Barley et d’eau, rien d’autre.
Le barley, une céréale, est fermenté quelques jours par chaleur et humidité. Elle est ensuite broyée puis mélanger à l’eau pour créer de l’alcool. Le Yeast vient compléter le processus pour donner différent type d’alcool fade et sa couleur. Vient ensuite l’entreposage dans les cask, pour une période minimale de 3 ans (quoique la plupart des distilleries ne font pas en bas de 8 ou 12 ans).
La maturation apporte la couleur et le gout (ben oui, vous goutez du bois quand vous buvez du scotch).
Malheureusement, vue mes mésaventure d’autobus, je ne peux aller a une autre le même jour. Au lieu de frustrer, je décide d’aller faire un tour de bus, ayant une passe de journée pour la région (au prix qu’elle coute, ma te l’user). J’ai donc pris le long chemin entre Elgin et Aberdeen, en passant par les cotes, questions de voir les petits villages. J’ai pu voir des noms que l’on peut retrouver au canada, comme Banff.
Lendemain
levé plus tôt, couru, je suis deux heure plus tôt que ce que je voulais le jour d’avant, et je manque pas mon bus.
Je me rend a Keith, un village un peu moins loin, abritant la distillerie du nom de StrathIsla, un nom qui m’étais inconnue.
Inconnu jusqu’à ce que je voie le symbole du Chivas Regal, un blended malt que j’ai pris a quelques reprises entre le Québec et ici.
Qu’est-ce qu’un blended malt? C’est un mélange de plusieurs scotch pour uniformiser le gout, certains préfèrent ceux-ci car le gout est pareil et créer artificiellement, transformant l’art en science.
StrathIsla est donc l’une des distilleries possédées par Chivas Regal, produisant la plupart de son produit pour celui-ci car c’est le scotch ayant la plus grande part.
Beaucoup plus petite que la fabrique du jour d’avant, que peu de travailleur à l’ endroit puisque presque personne ne connait le gout qui sort des dis tilleuse et des cask.
Faut dire que le gout n’est pas le meilleur que j’ai essayé, ou plutôt il ne reflète pas mon gout. Je l’ai bien apprécié mais je ne l’achèterais pas, et encore moins sa progéniture, le Chivas Regal qui se trouve facilement au Québec.
Puis je me suis rendue au monstre de l’industrie, celui que tous connaissent, ou presque.
Glenfiddich
c’est l’un des plus reconnus et reculé, assé long le trajet pour s’y rendre, j’ai du passer par Elgin (et attendre 1h pour le bus a partir de Keith et ensuite un 40 minute à Elgin pour faire un trajet d’une heure).
J’arrive donc dans le village de Dufftown, maison de la dernière distillerie possédé par la famille d’origine.
Ils ont fait fortune et continuent de faire du whisky, commanditer des courses de bateau et toutes sortes de belles affaires jet set.
Pour la première fois, malgré la teneur de l’endroit, mon guide n’était pas écossais. La demoiselle se disait italienne, mais y avait-il du canadien dans son accent, je ne l’ai jamais demandé. Aucune sonorité écossaise dans son anglais.
Pendant le tour, ayant la moitié du groupe ne parlant que colombien, on jase pendant que la famille traduit tout. Je finis le tour, après 2 drams, je vais attendre mon bus.
1h30 d’attente, ARG, il est 5h du soir en plus. À la fin, la guide et une autre employée me rejoignent, s’esclaffant que je suis resté a attendre tout ce temps la plutôt qu’attendre a l’intérieur de la distillerie. Jase un peu. J’arrive a Elgin, encore 1h d’attente, elle me montre un endroit ou je peux me réfugier quelques temps, le tesco du village.
Je finis par prendre mon bus, 2h30 jusqu’à ce que j’arrive à Aberdeen
croyez moi, je ne crains plus le 6h dans l’avion. Je me suis assé entrainé dans les dernières semaines.
Épisodique, random, scotcheux
j’espère que vous aimez toujours mes petites histoires car même si je vais fermer ce blog à mon retour au Québec, j’en ouvrirai un autre sur blogger (comme Gabriel qui à 4 ou 5 blogue en suspend lol)
je ne crois pas raconter ma vie de tous les jours mais continuer ma lancée de mes textes sans queue ni tête, avec un corps et une raison.
J’aime bien écrire.
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